PLAN

 

  Introduction

  1ère partie :

         - Le commerce :

                             I) Le navire de commerce

                             II) Les marchandises

                             III) Les grands ports de commerce de la Méditerranée

                             IV) La route du vin

                             V) La piraterie

                                       1°) Les types de pirates

                                       2°) Leur apparition dans le bassin Méditerranéen

                                       3°) Ceux qui ont lutté contre le piratage

                             Photos d’amphores

 

2ème partie :

         - L’armée navale de Rome:

                             I) La création de la marine romaine

                             II) Les différents types de navires :

 1°) la birème :

                                       2°) la trirème

                                       3°) le quinquérème

                             III) La composition d’un équipage

                                       1°) Sous la République

                                       2°) Sous l’Empire

                            IV) Les armes

                            V) La tactique et la bataille

                            Images et schémas

 

Conclusion

 

Bibliographie

INTRODUCTIO

 

 

Verbimus classum romani tempore. Expositio habit duo partes : comercium et bellum.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

INTRODUCTION

 

Nous allons vous parler de la flotte romaine au temps des romains. Il y aura deux parties : le commerce et la guerre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1ère PARTIE : LE COMMERCE

 

Le transport maritime était plus économique et plus confortable que le transport terrestre.

Les voies maritimes sur la Méditerranée sont fermées d’octobre jusqu’à mars à cause des tempêtes.

Les navires longeaient la côte.

Avant de partir, les marins invoquaient le dieu Neptune pour les protéger sur les dangers que peut renfermer la mer…

 

I) Le navire de commerce :

             Le navire de commerce (l’oneraria) mesurait en moyenne 20 à 30 mètres de long et 8 à 10 mètres de large. Il avait une contenance de 3000 à 4000 amphores. Le navire était souvent orné d’une figure de cygne. Derrière la poupe, c'est une tente qui servait d’abri au pilote (gubernator). Au milieu du pont, s’élevait le grand mât (malus) qui soutenait la voile principale, de forme rectangulaire ou trapézoïdale : la voile latine. A l’avant du navire se trouvait une autre voile, plus petite, nommée artemon. Comme le gouvernail n’existait pas (qui a été inventé au Xe siècle), les manœuvres sont effectuées à l’aide d’une grosse rame arrière. Les navires sont en pin, en chêne ou en cèdre. La coque est recouverte de goudron, de cire et de peinture. Les clous sont en bronze.

Des chantiers navals de l'Empire sortent des bateaux pouvant jauger plus de cent tonneaux, soit une capacité triple de celle des voiliers grecs. Equipés de plusieurs mâts et d'une voilure carrée, ils sont capables de remonter le vent. La durée des traversées est variable. Avec des vents favorables, certains trois-mâts ont franchi la distance de Messine à Alexandrie en sept jours, et celle de Pouzzoles à Carthage en deux jours. Mais le plus souvent, dans des conditions normales de navigation, il fallait trois semaines pour rallier l'Egypte ou la Syrie.

Les navires commerciaux longeaient les côtes.

II) Les marchandises :

                   Les navires de commerce transportaient souvent des amphores et des marchandises de tout l’alentour de la Méditerranée : huile d'Afrique et défenses d’éléphants; vins de Gaule; soieries, parfums et épices d'Extrême-Orient, de la laine et du minerai venant du Nord, du blé et des céréales. La flotte marchande assure, en priorité, le transport des matériaux lourds et encombrants: le bois, le marbre, les métaux.

Les amphores furent remplacés par les tonneaux, une invention gauloise.

 

III) Les grands ports de commerce de la Méditerranée :

                        Pharos, Ostie, le port de Rome, Pouzzoles, Alexandrie, Carthage, Arles et Tyr sont les grands ports de l’Empire romain.                                                                                                            

Sans Ostie, Rome ne serait pas ce qu’elle est devenue. Le port a des entrepôts qui couvres dix hectares où les romains stockent tous les produits du monde antique.

IV) La route du vin :

Le vin est un produit très apprécier des romains…

                   Le vin est fait à Rome, mis dans des amphores puis part en direction de Cosa par voie terrestre. Ensuite, par voie maritime, il rejoint Marseille, Arles, Lyon. Là, il va dans toute la Gaule mais son chemin maritime ne s’arrête pas là ; il remonte la Saône pour rejoindre Bibrac puis passe par la Manche pour aller à l’île de Bretagne.

V) La piraterie :

1°) Les types de pirates :

PIRATES : Aventuriers qui couraient les mers pour piller les navires.
(Synonyme : Forbans)
FLIBUSTIERS : Pirates regroupés en bandes dans des repaires comme "l'île de la Tortue".
(Synonyme : Boucaniers)
CORSAIRES : Aventuriers qui couraient les mers pour piller les navires ennemis,
avec l'autorisation du Roi, la "lettre de course".

2°) Leur apparition dans le bassin Méditerranéen :

         Dès qu'il y eut des bateaux "marchands" sur la mer, il y eut des pirates.

Les pirates, en général, quelle que soit leur origine ou leur confession religieuse, ne se contentaient pas du butin pris sur les navires, mais, s'ils ne les tuaient pas, ils faisaient prisonniers les hommes (et éventuellement les femmes et les enfants) capturés au cours de l'abordage pour les vendre comme esclaves.

Des navires phéniciens, égyptiens, grecs, carthaginois,... furent pirates à certaines époques et chasseurs de pirates à d'autres.

3°) Ceux qui ont lutté contre le piratage :

Les Crétois de Minos, maîtres du commerce en Méditerranée, luttèrent contre la piraterie.
Même Alexandre le grand et Jules César ont combattu contre les pirates. Ce fut Pompée qui en débarrassa  (il en a tué et capturé 30 000) la Méditerranée pour plusieurs siècles, jusqu'à l'apparition des Barbares venus du nord.

 

PHOTOS D’AMPHORES

 

                                                  

 

 

 

 

 

                                                   

 

 

 

 

 

 

 

2ème PARTIE :

 L’ARMEE NAVALE DE ROME

 

I) La création de la marine romaine :

         C’est seulement à partir de la 1ère guerre punique (264 av. J.C.) que Rome a construit une marine de guerre. Comme sa flotte de 20 navires n’était pas capable d’affronter la puissance maritime de Carthage, Rome dut s’équiper d’une flotte de 150 navires, construits sur le modèle d’un navire carthaginois capturé.

 

 

II) Les différents types de navires de guerre :

1°) Le birème : Le birème est un navire de guerre qui possède deux rangées de

                      rameurs superposées.

                    

2°) Le trirème : Le trirème est l’un des navires les plus utilisés dans la marine

                         romaine. Comme son nom l’indique, c’est un navire à trois rangées

                                  de rameurs superposées (soit environ 90 hommes).

                                  Il est équipé à l’avant d’un éperon (rostrum), de grappins

                                  et de pontons pour l’abordage (corvus).

                                  Il est commandé par un capitaine (magister navis) et peut

                                  transporter, en plus des rameurs, une centaine de soldats.

 

         3°) Le quinquérème : Le quinquérème est aussi l’un des navires les plus utilisés

                                         dans la marine romaine. Il a cinq rangées de rameurs

                                         superposées.

                                         Il fait 40 mètres de long et 7 mètres de large.

                                         Il est équipé à l’avant d’un éperon (rostrum), de grappins

                                         et de pontons d’abordage (corvus).

                                         Il est commandé par un capitaine (magister navis) et peut

                                         transporter 300 rameurs et 120 fantassins.

 

Les navires romains sont des vaisseaux à faible tonnage (à peine plus de 200 tonnes).

 

A partir du IIe siècle, la flotte romaine s’équipe de liburnae : navire plus rapide à un ou deux rangs de rames avec une voile triangulaire.

 

III) La composition d’un équipage :

                   1°) Sous la République :

                                Sous la république, il y a pas encore d'escadre régulière. C'est le chef des troupes terrestres qui commande également la flotte (praefectus classis). Sur chaque navire se trouvent un capitaine (magister navis), un pilote (gubernator) et des décurions qui commandent l'équipage. Généralement, les capitaines sont des affranchis grecs.

L'équipage comprend : les rameurs (remiges recrutés parmi les esclaves), les matelots de pont (nautae) ce sont des prolétaires, des affranchis, ou des alliés maritimes à qui Rome emprunte leurs navires), des soldats d'infanterie de marine (classiarii, étrangers, affranchis ou même parfois esclaves). Les bases navales sont administrées par des quaestores classici.

                   2°) Sous l’Empire :

                               Auguste créée des flottes permanentes pour la police navale et la protection des convois de ravitaillement. Mais ces flottes n'auront jamais à livrer des batailles importantes. La flotte est divisée 8 escadres: celle de Misène et de Ravenne en Italie, celle de Fréjus en Gaule, celle de Bretagne qui est créée par Claude, celle de Libye, celle d'Alexandrie, celle de Syrie, et celle du Pont. Il existe également trois flottilles: celle du Rhin, celle du lac de Constance et  celle du Danube

Le service dure vingt-six ans. Les provinces fournissent la majorité des recrues. L'empereur Claude ne fera plus admettre d'esclaves dans les équipages. Chaque escadre est commandée par un préfet qui est le plus souvent un chevalier mais peut être un affranchi. Les commandants des navires sont des navarchi ou des trierarchi. Les officiers de marine sont peut considérés. Les triérarques se réjouiront d'être assimilés aux centurions de l'armée de terre.

IV) Les armes :

Les armes utilisées sur un navire romain sont :

- L'éperon : il servait pour éventrer le navire ennemi.

- Le grappin, le corvus : Le grappin servait pour l’abordage. Le corvus    servait, une fois abaissé, à débarquer les troupes sur le navire ennemi.

- L'artillerie mécanique et les tours de combat

- Le pyrphoros ou pot à feu : Il s’agissait d’une sorte de marmite. De part et d’autre de l’avant du navire, sur la paroi interne de la coque étaient fixés deux câbles formant des noeuds coulants par lesquels étaient maintenus deux espars avançant au-dessus de la mer et à l’extrémité de chacun desquels étaient suspendues, par des chaînes de fer, les marmites pleines de matières enflammées.

- Les projectiles incendiaires

- les brûlots

 

V) La tactique et la bataille:

Au lieu de désorganiser les manœuvres de l’ennemi par des tirs d’archers puis à tenter de l’éperonner, les romains ont conçu une tactique spéciale…

Le navire romain est un vaisseau à rames (birème, trirème, quadrirèmes, quinquérèmes selon le nombre de rames en hauteur), à faible tonnage (à peine supérieure à 200 tonnes). Les Romains sont si médiocres marins que leur tactique consiste à transformer autant que possible le combat naval en combat terrestre. Cela grâce à une innovation principale : le corbeau (corvus) il s'agissait d'une sort de ponts-levis ni de deux crochets de fer qui permettaient d'immobiliser le navire adverse et qui servait de passerelle pour l'infanterie qui débarquait sur le navire ennemi).

En manœuvre de bataille, les navires pouvaient atteindre une vitesse de quinze kilomètres par heure.                  

 

 

 

 

 

 

IMAGES ET SCHEMAS

 

 

        

 

Dessin d’une trirème

 

 

 

    

 

Schéma d’une birème vue de trois quarts

 

 

Schéma d’une quadrirème vue de dessus et de profil

 

 

 

Schéma d’une quinquérème vue de profil

 

 

 

Schéma d’une quinquérème vue en coupe

 

 

 

 

CONCLUSIO

 

Extremum, Romani non erant periti in rebus nauticis. Imitaverunt  naves dissimilis humanitatis. Sed Romani habuerunt magnam classem.

Speramus quem expositiem nos placevisse.

 

 

CONCLUSION

 

Finalement, les romains étaient de mauvais navigateurs. Ils ont imité les bateaux de différentes civilisations. Mais les romains ont eu une grande flotte.

Nous espérons que notre exposé vous a plu.

 

 

 

 

 

 

 

 

BIBLIOGRAPHIE

 

Pour l’introduction et la conclusion :

         - dictionnaire français-latin : Edition : HATIER

      Année : 1963

 

Pour la 1ère partie :

        Le commerce :

         - http://www.ac-grenoble.fr/lamure/latin/default.htm

         - http://www.memo.fr/article.asp?ID=REG_MED_002#Som7

         - Musée Gallo-romain de Lyon (exposition temporaire)

         - http://ancre.chez.tiscali.fr/pirates,.../pirates.htm

         - Latin, une méthode, une langue, une culture 4e : Edition NATHAN

                                                                                   Année : 1997

 

        Les photos :

         - http://luern.free.fr/Corent_fr/amphore.jpg

         - http://www.heidi-hostettler.ch/fotos/amphore.jpg

         - http://www.lxcom.lu/egocms/img/ecoleerpeldange_/comenius/Amphore.jpg

         - http://www.afivin.fr/upload/amphore.jpg

         - http://www.kas-diving.com/tp/images/amphore2.jpg

 

Pour la 2ème partie :

       La marine de guerre :

- http://www.ac-grenoble.fr/lamure/latin/default.htm

          - http://www.stratisc.org/pub/mo/pub_Mo2%20Pages_ANTIQUITE.html

         - http://www.stratisc.org/pub/mo/pub_Mo3%20PAGES_LIAISON.html

            - http://lemonderomain.free.fr/indexer/guerre/marinede.html

         - http://lemonderomain.free.fr/indexer/guerre/marinede.html

         - Livre de latin 4e

         - L’histoire des hommes : La Méditerranée (CDI): Edition Casterman

                                                                           Cote : 31.638

 

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